L’ONU et l’OMS placent ces substances sous contrôle. La Commission des Stupéfiants des Nations Unies (CND) a décidé de classer cinq nouvelles drogues de synthèse et un médicament sous contrôle international.
Cette mesure, prise sur recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à lutter contre leur prolifération et leurs dangers.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’Afrique, où le trafic de drogues de synthèse explose ? Quels risques pour la jeunesse ? Comment les gouvernements peuvent-ils agir ?
Des Substances Jugées Dangereuses et Sans Utilisation Médicale
Les substances désormais sous surveillance stricte sont :
- N-pyrrolidino protonitazène
- N-pyrrolidino métonitazène
- Étonitazepipne
- N-déséthylisotonitazène
- Hexahydrocannabinol (HHC)
- Carisoprodol
Selon l’OMS, ces substances sont hautement addictives, provoquent des effets secondaires graves et ont été liées à de nombreux décès.
Elles sont souvent fabriquées clandestinement, ce qui augmente leur dangerosité.
🔴 Un chiffre alarmant : En 2023, les drogues de synthèse ont causé plus de 100 000 décès dans le monde, selon l’ONU.
Pourquoi l’ONU et l’OMS Agissent Maintenant ?
Le Comité d’experts de l’OMS sur la toxicomanie (ECDD) a analysé les effets de ces substances.
Leur verdict est clair : elles représentent une menace croissante pour la santé publique et doivent être strictement contrôlées.
En réponse, l’ONU a inscrit ces substances dans les conventions de 1961 et 1971, limitant leur production, distribution et utilisation.
📢 Dr Deus Mubangizi (OMS) déclare : « Ces drogues sont un risque majeur pour la société et n’ont aucun usage thérapeutique reconnu. »
L’Afrique Face à une Crise Sanitaire et Sécuritaire
L’Afrique est particulièrement vulnérable à l’essor des drogues de synthèse.
Elles sont faciles à produire, bon marché et extrêmement lucratives pour les réseaux criminels.
Cas réel : En 2024, les autorités nigérianes ont saisi 47 kg de fentanyl – un opioïde synthétique 50 fois plus puissant que l’héroïne.
Une quantité suffisante pour causer des milliers de décès.
Quels Risques pour le Continent ?
1️⃣ Explosion du trafic et du marché noir : Ces drogues circulent souvent sur WhatsApp et Telegram, échappant aux contrôles.
2️⃣ Jeunesse ciblée : Elles sont vendues sous forme de bonbons, de comprimés colorés pour séduire les jeunes.
3️⃣ Effets destructeurs sur la santé : Troubles mentaux, overdoses, dépendance rapide.
4️⃣ Surmenage des systèmes de santé : Hôpitaux débordés, manque de structures adaptées.
🔍 En Afrique de l’Ouest, la consommation de drogues de synthèse a augmenté de 60 % en 5 ans.
Comment Réagir ? Solutions pour Protéger les Populations
1. Renforcer la Surveillance et les Sanctions
- Mieux contrôler les frontières pour limiter l’importation de précurseurs chimiques.
- Démanteler les laboratoires clandestins grâce à une coopération internationale.
2. Sensibiliser et Éduquer
- Campagnes d’information massives dans les écoles, universités et médias sociaux.
- Témoignages d’anciens toxicomanes pour alerter sur les dangers.
3. Former les Professionnels de Santé
- Développer des protocoles médicaux spécifiques pour traiter les overdoses.
- Mettre en place des centres de désintoxication accessibles.
4. Coopérer avec les Organisations Internationales
- Partager des données en temps réel avec l’ONU et Interpol.
- Adopter des lois plus strictes contre le trafic de drogues de synthèse.
📢 Message clé : La lutte contre ces substances est une responsabilité collective.
Conclusion : L’Afrique Doit Agir Rapidement
Le classement de ces substances sous contrôle international est une avancée majeure.
Mais sans actions locales concrètes, le fléau des drogues de synthèse continuera de progresser.
Les gouvernements africains doivent renforcer leurs dispositifs de lutte, impliquer les jeunes et les familles et développer des stratégies préventives.
L’avenir de millions de jeunes en dépend. Ignorer le problème, c’est l’aggraver.
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